À lire : pour la force de frappe d’une écriture simple, pour le récit glaçant de l’impunité masculine dans le monde moderne, pour comprendre aussi la mécanique de pensée chez celle qui se tait après un viol.
Évidemment ce livre fait penser à « Chanson douce », mais aussi à « L’adversaire », où le drame naît et murît dans une colère qui n’est jamais dite.
Premier roman fulgurant, ambigu, dérangeant, imparfait, courageux aussi, sur le malheur qui vient du « bas », terrain de la violence et de la domination des hommes.
Paru le 22 août 2018 chez Albin Michel